Trouble déficit de l'attention / hyperactivité
Classification et ressources externes
CIM-10 F90 - trouble hyperkinétique

Le TDA/H ou trouble déficit de l'attention/hyperactivité (en anglais Attention-deficit hyperactivity disorder, ADHD ou Attention-deficit disorder, ADD) est un trouble comportemental caractérisé par des problèmes de concentration et d'impulsivité. Sa détection et les soins à apporter font l'objet de nombreuses controverses.


Causes [modifier]

Le TDA/H est à la fois d'ordre neurobiologique, génétique et environnemental.

Aspects neurologiques [modifier]

Cet état psychique se manifesterait, sur le plan neurologique, par un déficit de dopamine, un neurotransmetteur.

Transmission chimique du neurone A (émetteur) au neurone B (récepteur)

  1. Mitochondrie
  2. Vésicule synaptique avec des neurotransmetteurs
  3. Auto-récepteur
  4. Lieu où l'échange est déficient (synapse)
  5. Récepteurs postsynaptiques activés par neurotransmetteur (induction d'un potentiel postsynaptique)
  6. Canal calcium
  7. Exocytose d'un vésicule
  8. Neurotransmetteur recapturé

Facteurs génétiques [modifier]

Le TDA/H a un aspect héréditaire, impliquant notamment le role des transporteurs de dopamine. Les gènes affectés comprennent les récepteurs dopaminergiques D4, la dopamine beta-hydroxylase, la monoamine oxidase A, la catecholamine-methyl transferase, le transporteur de sérotonine (SLC6A4), le récepteur 5-hydroxytryptamine 2A (5-HT2A), le récepteur 5-hydroxytryptamine 1B (5-HT1B)[1], l'allèle 10-répétition du gène DAT1[2], l'allèle 7-répétition du gène DRD4[2], et le gène dopamine beta hydroxylase (DBH TaqI)[3].

Toutefois, cette dimension héréditaire n'est en aucun cas un dysfonctionnement génétique : il s'agit d'un état neurologique naturellement présent, qui aurait même favorisé la survie de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs nomades[4]. Il aurait été progressivement éliminé de la population une fois celle-ci sédentarisée[5]. L'aspect génétique du TDA/H serait donc un état originel de l'humanité et le non-TDAH le résultat d'une adaptation récente, évolution encore moins répandue parmi les populations (semi-)nomades (il en va de même pour l'intolérance au lactose, qui est un fonctionnement originel de l'organisme humain, alors que la tolérance au lactose est une adaptation liée à l'élevage de bovins, notamment en Europe du Nord et en Afrique centrale).

Dans certaines populations nomades ou très récemment sédentarisées, notamment en Afrique et parmi les Amérindiens, l'allèle 7-répétition du gène DRD4 est beaucoup plus répandu et peut atteindre plus de la moitié de la population.

Facteurs alimentaires [modifier]

Certains métaux lourds, comme le plomb, voire certains colorants ou un conservateur (le benzoate de sodium), absorbés lors de l'alimentation, sont soupçonnés de contribuer à une hyperactivité et à un manque de concentration chez l'enfant[6] :

  • Les colorants sont très utilisés dans l'alimentation des enfants. Certains se sont montrés capables d’exacerber l'hyperactivité d'enfants chez qui avait déjà été diagnostiqué un TDA/H[7].
  • Le benzoate de sodium, utilisé comme conservateur, pourrait aussi être un facteur d’hyperactivité chez des enfants de la population générale. Les chercheurs doivent encore vérifier s’il s’agit d’une synergie entre le benzoate de sodium et certains colorants, ou si c’est l’effet du seul benzoate de sodium[7].

Epidémiologie et traitement [modifier]

Épidémiologie [modifier]

  • Le diagnostic se fait souvent à l'âge scolaire alors que les symptômes nuisent à l'adaptation et atteindrait alors 3% à 5% des enfants dans les pays occidentaux[8]. Il semblerait que le TDA/H soit plus courant en Amérique du nord qu'en Europe, et dans le Nord de l'Europe plutôt que dans le sud.
  • En Occident, environ 1/5 des cas de TDA/H sont de type hyperactif-dominant (H), alors que le trouble de l'attention (TDA) est dominant dans 4/5 des cas.
  • Les symptômes diminuent avec le temps, mais il est estimé que 2/3 des adultes conservent cet état.[9]
  • Ce syndrome atteindrait plus volontiers les filles (entre 3 et 9 fois plus) mais ces chiffres pourraient être biaisés du fait qu'une hyperactivité semble plus normale chez le garçon[10]. Il existe une très grande disparité des chiffres de prévalence de ce syndrome selon les pays ou l'époque étudiée, variant entre moins de 1 % (Hong-Kong) jusqu'à 25% (États-Unis)[10]. L'explication de ces disparité n'est pas claire : critères d'évaluation différents, facteurs culturels ? Swanson souligne en 1989 que cette prévalence semble parfois être corrélée à la politique marketing du principal traitement (le méthylphénidate)[10].

Classification [modifier]

L'une des premières descriptions du syndrome daterait de 1902[11]. La maladie est reconnue durant les années 1960, où elle apparaît dans les nomenclatures[10].

  • La classification internationale des maladies (CIM-10) effectuée par l'Organisation mondiale de la santé définit les troubles hyperkinétiques (code F90) comme des « troubles caractérisés par un début précoce (habituellement au cours des cinq premières années de la vie), un manque de persévérance dans les activités qui exigent une participation cognitive et une tendance à passer d'une activité à l'autre sans en finir aucune, associés à une activité globale désorganisée, incoordonnée et excessive. »
  • Drapeau des États-Unis Selon le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV) rédigé par l'Association américaine de psychiatrie, le Trouble déficit de l'attention/hyperactivité (TDA/H) se caractérise par deux séries de manifestations : le déficit de l’attention d’un côté, et l’hyperactivité-impulsivité de l’autre.
  • Drapeau de la France Pour la classification française des troubles mentaux de l'enfant et de l'adolescent (CFTMEA), l’hyperkinésie avec troubles de l'attention (code 7.00), classée parmi les troubles des conduites et des comportements, est caractérisée « sur le versant psychique [par] des difficultés à fixer l'attention, un manque de constance dans les activités qui exigent une participation cognitive, une tendance à une activité désorganisée, incoordonnée et excessive, et un certain degré d'impulsivité ; - sur le plan moteur [par] une hyperactivité ou une agitation motrice incessante. »

Traitement [modifier]

Le traitement médicamenteux du TDA/H repose généralement sur des psychostimulants qui stimulent le système nerveux central. Le chlorhydrate de méthylphénidate (Rilatine®), qui figure par ailleurs dans la liste des stupéfiants, est l'un des médicaments les plus employés dans cette indication, ce dernier existant sous forme à libération prolongée ou non. Il ne semble pas induire de dépendance chez le sujet traité, dès lors que des plages d'arrêt du traitement sont observées[12]. On a évoqué des cas de retards de croissance, mais des enquêtes récentes on mis en évidence leur caractère idiopathique chez certains hyperactifs, sans relation avec le traitement[13].

En Europe, l'évaluation se fait par un pédopsychiatre qui est seul habilité à délivrer du méthylphénidate. En Amérique du Nord, contrairement aux règles éthiques des psychologues européens, des psychologues peuvent effectuer ce travail. En France, ce sont les neurologues qui peuvent poser le diagnostic du TDA, avec ou sans H.

Symptômes [modifier]

  • impulsivité
  • hyperactivité
  • impatience
  • facilement irrité, frustré
  • sautes d'humeur, surtout quand dérangé lors d'une activité
  • inattention, difficulté de se concentrer pour une période prolongée
  • moments d'absence, rêveries
  • difficulté à se mettre au travail
  • trop de choses en tête à la fois
  • commence trop de choses à la fois sans les achever
  • faible tolérance à l'ennui
  • difficulté de suivre les procédures établies
  • anti-conformisme
  • changements fréquents de hobbys, de centre d'intérets, de travail, etc.
  • agitation, surexcitation
  • comportement obsessionnel compulsif
  • cyclothymie
  • se fait du souci pour beaucoup de choses inutilement
  • manque d'organisation
  • sentiment d'insécurité
  • sentiment de manque de réalisation de soi

Ces caractéristiques ne sont, certes, en aucun cas spécifiques de la maladie et se retrouvent, à des degrés divers, chez des enfants ne répondant pas aux critères du TDA/H. A ce titre, un certain nombre de personnes nient la pertinence de la désignation de ces critères comme constitutifs d'un syndrome, voué à un traitement spécifiquement médical[14]. Pour que le diagnostic de TDA/H puisse être clairement établi, il faut que soient respectés les critères définis par des classifications internationalement reconnues (telles les DCM-IV et CIM-10), que les principales manifestations du trouble (déficit d'attention, impulsivité, hyperactivité) constituent une gène réelle pour le sujet, qu'elles soient présents avant l'age de 7 ans, se manifestent dans deux environnements distincts de façon permanente depuis au moins six mois, et entrainent des difficultés d'ordre scolaire, social et/ou professionnel.

Enfants hyperactifs et surdoués [modifier]

Il est parfois difficile de voir la différence entre les enfants surdoués et les enfants hyperactifs, avec ou sans déficit d'attention, car il est fréquent que les enfants surdoués souffrent aussi d'hyperactivité[réf. nécessaire]. En effet dans les deux cas l'enfant :

  • fait preuve de peu d'attention en classe, il s'ennuie
  • a tendance à s'opposer à l'autorité du professeur
  • souffre d'un manque d'estime de soi
  • a peu d'amis
  • met en doute les règles et règlements
  • est perfectionniste
  • a un développement inégal
  • fait preuve d'une autocritique excessive
  • a des tendances dépressives
  • évite de prendre des risques
  • a peur de l'échec
  • est impatient avec les autres
  • n'aime pas la routine
  • pose trop de questions
  • est excessif dans ses intérêts
  • a un caractère fort
  • résiste à la guidance
  • remet en question les procédures d'apprentissage
  • n'aime pas les zones non claires ou illogiques
  • se préoccupe de sujets humanitaires
  • construit des règles compliquées
  • voudrait être le chef
  • utilise le langage pour manipuler les autres
  • est intolérant
  • néglige ses devoirs
  • peut être perçu comme dérangeant, à côté de la plaque
  • peut être perçu comme têtu, borné
  • est frustré par l'inactivité
  • peut être perçu comme hyperactif
  • peut sembler désorganisé et dispersé
  • est frustré par le manque de temps
  • possède parfois un drôle de sens de l'humour, les autres ne comprennent pas le sien et inversement
  • est indépendant
  • préfère le travail individuel
  • recherche à organiser les choses et les gens
  • a un vocabulaire étendu
  • possède des connaissances variées et étendues
  • a de grandes aspirations pour lui et les autres
  • est terriblement exigeant envers lui-même et les autres
  • est créatif
  • est inventif
  • est intuitif
  • fait preuve d'une hypersensibilité
  • a beaucoup d'énergie et de vivacité

TDAH à l'âge adulte [modifier]

Le TDAH de l'enfant persiste souvent à l'âge adulte. Les symptômes demeurent également le plus souvent et ne disparaissent que dans 30% des cas. On note également un chevauchement important avec les troubles addictifs, abus et dépendances de substances légales (alcool, tabac, somnifères-benzodiazépines) ou illégales (cocaïne, cannabis, héroïne). Certaines études montrent que le risque d'abus ou de dépendance à des substances est 2 fois plus élevé[15] et que ce même risque concernant la combinaison de drogues et d'alcool est 4 fois plus élevé.

Controverses [modifier]

  • Reconnaissance du TDAH Adulte: Le TDAH a l'âge adulte est reconnu dans la plupart des pays depuis plusieurs décénies. Par exemple il figure dans les programmes de Psychiatrie des universités américaines depuis les années 70. Néanmoins, il n'est toujours pas reconnu en France et son enseignement ne figure pas dans les programmes adressés aux futurs psychiatres.
  • Traitement psychostimulant et TDAH: La nature comportementale des symptômes du TDAH, le fait qu'il affecte des enfants et la caractéristique de la principale molécule utilisée pour son traitement (un dérivé amphétaminique non addictif) font qu'il suscite régulièrement la polémique. Certains y voient notamment la manifestation d'une tentative de contrôle des masses à l'aide d'une “pilule de l'obéissance”. Compte tenu de la banalisation des prescriptions en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) dans les années 90, certains y voient aussi un risque de santé publique dans la mesure où il est rarement débattu des effets secondaires d'un traitement long terme sur les individus. En effet, peu de données existent à ce jour pour statuer sur ce point, notamment sur les effets cancérigènes. Néanmoins une étude portant sur des enfants de 12 ans a permis de montrer l'importance de réaliser des études dans ce sens [16].
  • Cannabis médical et TDAH: Une autre controverse concerne l'usage thérapeutique du Cannabis pour le traitement du TDAH. En effet, il est largement reconnu que les personnes atteintes de TDAH présentent des prédispositions importantes pour les dépendances et abus de drogues légales ou illégales: Alcool, Cocaïne, Benzodiazépine, ... et le Cannabis. En revanche, ce même Cannabis est connu pour ses propriétés sédatives. Ainsi, la dépénalisation de son usage thérapeutique dans un nombre grandissant de pays (Canada, 13 états des Etats-Unis, Pays-Bas, Espagne) a permis aux médecins de ces pays de prescrire, ou de recommander, du Cannabis Médical pour le traitement de certains cas de TDAH. Ainsi le débat est-il en cours dans la communauté scientifique spécialiste de ce domaine, notamment lors des Congrès Internationaux sur le TDAH. Certaines études cliniques ont permis d'évaluer notamment l'effet du cannabis sur la conduite routière [17].

Notes et références [modifier]

  1. Roman T, Rohde LA, Hutz MH. (2004). "Polymorphisms of the dopamine transporter gene: influence on response to methylphenidate in attention deficit-hyperactivity disorder." American Journal of Pharmacogenomics 4(2):83–92 PMID 15059031 [archive]
  2. ab Swanson JM, Flodman P, Kennedy J, et al. "Dopamine Genes and ADHD." Neurosci Biobehav Rev. 2000 Jan;24(1):21–5. PMID 10654656 [archive]
  3. Smith KM, Daly M, Fischer M, et al. "Association of the dopamine beta hydroxylase gene with attention deficit hyperactivity disorder: genetic analysis of the Milwaukee longitudinal study." Am J Med Genet B Neuropsychiatr Genet. 2003 May 15;119(1):77–85. PMID 12707943 [archive]
  4. http://www.biomedcentral.com/1471-2148/8/173/abstract [archive]
  5. http://www.pnas.org/content/99/1/309.abstract [archive]
  6. Exposures to environmental toxicants and attention deficit hyperactivity disorder in U.S. children. Braun JM, Kahn RS, Froehlich T, Auinger P, Lanphear BP ; Environ. Health Perspect. 114 (12): 1904–9 (2006). PMID 17185283 [archive]
  7. ab Food additives and hyperactive behaviour in 3-year-old and 8/9-year-old children in the community : A randomised, double-blinded, placebo-controlled trial Donna McCann, Angelina Barrett, Alison Cooper, Debbie Crumpler, Lindy Dalen, Kate Grimshaw, Elizabeth Kitchin, Kris Lok, Lucy Porteous, Emily Prince, Edmund Sonuga-Barke, John O Warner, Jim Stevenson, The Lancet, 07/09/2007, DOI:10.1016/S0140-6736(07)61306-3. Notons que l'étude comporte des items passablement discutables. Il faut qu'il y ait du colorant et un enfant déjà diagnostiqué TDA/H, et alors on noterait un effet potentialisateur. D'autres études plus convaincantes vont certainement suivre.
  8. American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p.
  9. Jeanette Wasserstein, Adella Wasserstein, Lorraine E."Adults with Attention Deficit Hyperactivity Disorder (ADHD)"
  10. abcd Swanson JM, Sergeant JA, Taylor E, Sonuga-Barke EJS, Jensen PS, Cantwell DP, Attention-deficit hyperactivity disorder and hyperkinetic disorder [archive], Lancet, 1998;35:429-433
  11. Still GF, Some abnormal psychical conditions in children, Lancet, 1902;i:1008-10121077–82;1163–68
  12. Greenhill L., Halperin J., Abikoff H. 1999. Stimulant medications. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 38: 503-512
  13. Spencer T., Bierderman M.D., Harding M., O'Donnell D., Faraone S.T., Wilens T. 1996. Growth deficits in ADHD children revisited : evidence for disorder-associated growth delays ? J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 35 : 1460-1469
  14. Jureidini J, Some reasons for concern about attention deficit hyperactivity disorder [archive], J Paediatr Child Health 1996;32:201-3
  15. Biederman J et al. Psychoactive substance use disorders in adults with attention deficit hyperactivity disorder (ADHD): effects of ADHD and psychiatric comorbidity [archive], Am J Psychiatry, 1995;152:1652-8
  16. El-Zein RA, Abdel-Rahman SZ, Hay MJ, Lopez MS, Bondy ML, Morris DL, Legator MS. Department of Epidemiology, Box 189, The University of Texas M.D. Anderson Cancer Center, Houston, TX 77030, USA Cytogenetic effects in children treated with methylphenidate. http://www.uni-ulm.de/klinik/kjp/Ri_cancer.pdf [archive]
  17. Strohbeck-Kuehner P., Gisela Skopp, Rainer Mattern, Institute of Legal- and Traffic Medicine, Heidelberg University Medical Centre, Voss Str. 2, D-69115 Heidelberg, Germany, Cannabinoids 2008;3(1):1-3 Cannabis improves symptoms of ADHD http://www.cannabis-med.org/english/journal/en_2008_01_1.pdf [archive]

Voir aussi [modifier]

Articles connexes [modifier]

Liens externes [modifier]

Bibliographie [modifier]

  • Réponse à vos questions sur l'hyperactivité" Dr Lecendreux, Dr Konofal, Monique Touzin (auteurs), Pr MC Mouren(préface), Solar 2007,ISBN-10: 2263043411,ISBN-13: 978-2263043413
  • American Psychiatric Association (2004). DSM-IV-TR. critères diagnostiques. Paris: Masson.
  • TDA/H à l'école (ISBN : 978-2-8010-5450-5),Dr Xavier Schlögel,Anne-Geneviève de Longueville,Pascale De Coster. Bruxelles : Plantyn.
  • Bange, F. (2007). Vivre et communiquer avec un enfant hyperactif. Paris: InterEditions.
  • Bouvard, M., Le Heuzey, M.-F., & Mouren-Siméoni, M.-C. (Eds) (2002). L’hyperactivité, de l’enfance à l’âge adulte. Paris: Doin.
  • Corraze, J., & Albaret, J.M. (1996). L'enfant agité et distrait. Paris: Expansion Scientifique Française.
  • Saiag, M.C., Bioulac, S., & Bouvard, M. (2007). Comment aider mon enfant hyperactif ? Paris: Odile Jacob.
  • Vantalon, V. (Ed.) (2005), L’hyperactivité de l’enfant. Paris: John Libbey Eurotext.
  • Wahl Gabriel , Madelin-Mitjavile Claude , Comprendre et prévenir les échecs scolaires , Editions Odile Jacob , 2007 , Paris.
  • sous la direction de Gérard Neyrand: Faut-il avoir peur de nos enfants ? Politiques sécuritaires et enfance., Ed.: La découverte, Coll.: Sur le vif, 2006 ISBN 9782707150097
  • Wahl gabriel , L'Hyperactivité , Que sais-je ? , Presses Universitaires de France , 2009 .